Plus d’un mois après l’annonce officielle, la prolongation de contrat de Sébastien Desabre à la tête des Léopards de la RDC suscite toujours des interrogations.
Si la joie du sélectionneur français de poursuivre l’aventure jusqu’en 2029 est palpable, aucun détail concret sur les motivations et les contours de ce nouveau bail n’a été révélé pour Sébastien Desabre à la tête de la RDC. De plus, le feu vert du gouvernement congolais n’a toujours pas été donné, comme l’a confirmé le nouveau ministre des Sports, Didier Budimbu. Ce dernier évoque des arriérés de salaires et des demandes non satisfaites de Desabre, ainsi que l’absence de signatures des ministres du Budget et des Finances sur le contrat.
Cette situation suscite l’incompréhension de la presse sportive congolaise, d’autant plus que les objectifs initiaux du premier contrat – qualification à la CAN 2025 et au Mondial 2026 – n’ont pas été atteints. Les analystes s’interrogent sur la logique de prolonger un coach avant qu’il n’ait fait ses preuves et sur la durée excessive (5 ans) du nouveau contrat.L’aspect financier inquiète également, avec le spectre du cas Hector Cúper qui hante les esprits. Le licenciement du technicien argentin en 2016 avait coûté cher à la RDC.
Des questions légitimes se posent donc sur les motivations réelles de cette prolongation et sur les risques financiers qu’elle engendre pour le pays.La FECOFA et Sébastien Desabre se doivent de clarifier la situation et d’apporter des réponses concrètes aux interrogations légitimes de la presse et du public.La transparence et la bonne gestion des finances publiques sont des éléments essentiels pour le bon développement du football congolais.