L’enquête de la CAF sur Samuel Eto’o s’éternise et ses détracteurs s’impatientent.
Huit personnalités camerounaises, dont le président de la Ligue professionnelle et son homologue des clubs amateurs, ont écrit à Gianni Infantino et Patrice Motsepe pour réclamer un verdict rapide. Ils dénoncent un « temps d’attente anormalement long » et se disent convaincus de la culpabilité de l’ancien buteur. Ils affirment que l’enregistrement téléphonique compromettant et les publications relatives à son partenariat avec 1xBet sont des preuves accablantes.
Soupçonnant des « interférences » visant à blanchir Eto’o, ils redoutent que l’ex-Lion Indomptable ne profite de sa fortune et de son influence pour échapper à la justice. Rappelant sa condamnation pour fraude fiscale en Espagne et les accusations de double nationalité qui pèsent sur lui, ses opposants demandent à la FIFA et à la CAF de « prendre leurs responsabilités ». Cette affaire met une nouvelle fois en lumière les tensions qui minent la Fédération camerounaise de football depuis l’élection de Samuel Eto’o à sa tête. La CAF est désormais sous pression et doit trancher rapidement pour apaiser les tensions et préserver son image.