À seulement 18 ans, Khalis Merah s’impose comme l’une des plus belles révélations de l’Olympique Lyonnais. Formé à Meyzieu puis au sein de l’académie rhodanienne, le jeune milieu de terrain s’est rapidement distingué par son aisance technique, sa vision du jeu et une maturité étonnante pour son âge. Véritable dynamo du milieu lyonnais, il a su gagner la confiance de Paulo Fonseca et du staff, qui voient en lui un joueur d’avenir capable d’incarner la nouvelle génération du football lyonnais.
Ses prestations remarquées en Ligue 1 n’ont pas tardé à franchir les frontières. De l’autre côté de la Méditerranée, l’Algérie suit de très près son évolution. Séduite par son profil moderne de milieu relayeur, la Fédération Algérienne de Football (FAF) a pris contact avec son entourage afin d’envisager un changement de nationalité sportive. L’objectif était clair : convaincre Merah de rejoindre les sélections de jeunes des Fennecs, avant, pourquoi pas, une future place en équipe nationale.
Mais la réponse du clan Merah a refroidi les ardeurs algériennes. Selon les informations de La Gazette du Fennec, le père du joueur aurait préféré temporiser, renvoyant la décision à son fils : « C’est à Khalis de choisir. » Une attitude jugée prudente du côté français, mais interprétée comme une réserve polie par la FAF, souvent frustrée de voir les binationaux prometteurs hésiter à porter le maillot vert.
L’affaire Khalis Merah illustre une nouvelle fois les enjeux identitaires et sportifs qui entourent de nombreux jeunes talents issus de la diaspora. S’il continue sur sa lancée avec l’OL, le milieu lyonnais pourrait rapidement devenir un dossier prioritaire pour les sélections française et algérienne. En attendant, le joueur reste concentré sur son développement à Lyon, où son ascension semble n’avoir qu’un seul horizon : celui d’un futur grand du football européen.



