L’Afrique, nouvelle mine d’or pour le FC Barcelone

Comme l’expliquent nos confrères de Foot Mercato, le club catalan mise sur l’Afrique pour préparer l’avenir.

Traditionnellement, le FC Barcelone privilégie les talents issus de Catalogne et d’Espagne pour alimenter son centre de formation, La Masia. Si quelques exceptions existent, comme Lionel Messi ou certains Brésiliens, le club catalan a longtemps négligé le marché africain. Pourtant, ces derniers mois, le Barça a recruté plusieurs jeunes joueurs du continent, marquant un tournant dans sa politique de formation.

Des talents africains en nombre croissant

Parmi les nouvelles recrues, on retrouve des joueurs comme Mika Faye, désormais à Rennes, Mamadou Mbacke, ou encore les Ghanéens David Oduro et Abdul Aziz Issah. L’hiver dernier, Ibrahim Diarra, l’un des plus grands espoirs du football africain, a rejoint La Masia en provenance du Mali. D’autres talents comme Amara Diouf (Sénégal) ou Relebohile Mofokeng (Afrique du Sud) sont également dans le viseur du club.

Une double motivation : sportive et financière

L’amélioration des infrastructures en Afrique a permis de réduire l’écart avec les formations européennes, rendant ces joueurs plus compétitifs dès leur arrivée. Le Barça veut éviter de voir ces talents partir vers d’autres clubs européens et a renforcé son réseau en Afrique, notamment grâce à Moussa Koné, recruteur en charge du continent.

Sur le plan financier, ces jeunes joueurs coûtent bien moins cher que leurs homologues sud-américains ou européens, tout en offrant un fort potentiel de revente. L’exemple de Mikayil Faye, acheté 1,5 million d’euros et revendu 10 millions un an plus tard, illustre cette stratégie de trading que le club espère reproduire.

Une stratégie à long terme

En quête du futur Samuel Eto’o ou Sadio Mané, le FC Barcelone veut exploiter au mieux ce réservoir de talents sous-exploité en Espagne. Contrairement au Real Madrid, qui mise sur l’Amérique du Sud, le club catalan parie sur l’Afrique pour renforcer son effectif et assurer sa stabilité économique. Reste à voir si cette nouvelle approche portera ses fruits dans les années à venir.