L’Afrique n’a jamais été connue pour un continent de tennis même si quelques joueuses et joueurs ont déjà réussi à émerger au plus haut niveau. En revanche, c’est dans un autre sport de raquette que le berceau de l’humanité est d’exploser tous les chiffres.
C’est du jamais vu ! Le padel est en train de prendre une place de plus en plus proéminente au sein du continent africain. Les chiffres parlent pour eux. 2 300 terrains de padel, répartis dans 759 clubs, et surtout 1,29 million de pratiquants ce qui le place devant le tennis qui a du mal à séduire avec ces 890 000 joueurs sur le continent africain. Une percée qui se confirme aussi sur le circuit international puisque de nombreux joueurs sont en train de percer au plus haut niveau.
Un avenir radieux
On peut notamment citer l’Égyptien Georges Wakim (265e mondial) ou Aly Zaghloul (312e) qui prouve que l’Afrique se fait doucement mais sûrement une place sur les circuits FIP et Premier Padel. Un sport qui a de plus en plus de succès et voit les projets bourgeonner par dizaine. On remarque de plus en plus d’initiatives locales, de tournois organisés et de fédérations investies pour essayer de faire rayonner le padel.
L’exemple de l’Afrique du Sud
Si le padel prend une place de plus en plus importante dans l’ensemble du continent, un pays incarne cette démocratisation fulgurante : l’Afrique du Sud. Fort de ses 100 000 joueurs en seulement quatre ans d’existence, ce sport de raquette est encore loin d’avoir fini sa croissance au sein de la nation arc-en-ciel. Après avoir touché en grande majorité les classes sociales supérieures, il devient de plus en plus accessible pour l’ensemble de la population. Son impact est tel qu’en 2023 des habitants de la ville de Durban se sont plaints des bruit des nombreux courts de padel présents un peu partout dans les différents quartiers. Mauvaise nouvelle pour eux, le padel africain est encore loin d’avoir fini son expansion. Il faudra s’y habituer !