À l’approche de la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies 2025 au Maroc, le sélectionneur des Comores, Stefano Cusin, envoie un message clair aux adversaires : son équipe, loin d’être une invitée surprise, est prête à se battre contre les grands noms du continent. “Nous ne sommes pas là par hasard”, a-t-il martelé, affichant la confiance d’un groupe déterminé à écrire une nouvelle page de son histoire.
Arrivé à la tête des Cœlacanthes pour bâtir un projet ambitieux, le technicien italien connaît bien les dynamiques du football africain. Son image marquante, comparant l’affrontement avec les Comores à une visite “chez le dentiste”, illustre parfaitement la gêne que peut provoquer sa sélection. Selon lui, les grandes nations africaines n’aiment pas affronter une équipe combative, disciplinée et capable de surprendre en contre-attaque.
Depuis leur première participation à la CAN en 2021, conclue par un parcours héroïque jusqu’aux huitièmes de finale face au Cameroun, les Comores se sont forgé une réputation d’outsider redouté. Ils ont démontré qu’avec organisation et solidarité, ils pouvaient rivaliser avec les meilleurs. Désormais, Cusin veut inscrire ce statut dans la durée et prouver que les Comores appartiennent pleinement au cercle des sélections à craindre.
L’ambition affichée pour 2025 est double : confirmer les progrès constants de l’équipe tout en défendre fièrement les couleurs d’un pays passionné par le football. Les supporters comoriens, partout dans le monde, rêvent de voir leur équipe renverser de nouveaux géants. Stefano Cusin, lui, préfère prévenir : affronter les Comores ne sera jamais une partie de plaisir, mais bien un défi physique et mental pour n’importe quelle grande nation africaine.




