La liste des trois finalistes pour le Ballon d’Or africain 2025 a mis le feu aux poudres. Achraf Hakimi, Mohamed Salah et Victor Osimhen ont été retenus, laissant Serhou Guirassy totalement à l’écart, ce qui a abasourdi son entourage.
Selon plusieurs médias africains, l’attaquant du Borussia Dortmund s’attendait légitimement à figurer au moins dans le trio final après une saison à 38 buts, dont 13 en Ligue des Champions. Son frère et agent, Karamba Guirassy, a explosé sur les réseaux, un message sec, presque jeté d’un seul souffle : « C’est une putain de honte qu’il ne soit pas dans le top 3. Meilleur buteur de la Ligue des Champions, meilleur buteur de la Coupe du monde des clubs, nommé pour le joueur africain de l’année, nominé parmi les meilleurs attaquants FIFA, deuxième meilleur buteur de Bundesliga… ». On sent la lassitude derrière chaque virgule, comme si tout cela tournait en rond depuis des mois.
Une frustration qui dépasse le simple classement
Karamba Guirassy n’a pas seulement frappé du poing virtuel. Il a détaillé, encore et encore, les statistiques de son frère, qu’il connaît par cœur. À Dortmund, certains membres du staff auraient eux aussi été surpris après cette annonce, glissant en privé que son absence dans le top 3 semblait « incompréhensible ». Le joueur, lui, est resté silencieux pour l’instant, occupé à préparer les prochaines échéances de Bundesliga. Cette mise à l’écart tombe d’autant plus mal qu’il venait d’enchaîner une série d’entraînements où, racontent des proches, il apparaissait particulièrement affûté. Dans les couloirs du football africain, la discussion enfle, un peu brouillonne, un peu passionnée, mais bien réelle. Et le nom de Guirassy revient partout, comme une évidence que la CAF n’a pas retenue.



