La coureuse éthiopienne Zerfe Wondemagegn, finaliste du 3 000 mètres steeple aux Jeux olympiques de Tokyo et quatrième aux championnats du monde de 2023, a été suspendue pour une durée de cinq ans après avoir été contrôlée positive à deux substances interdites.
Cette décision, prise par l’unité d’intégrité de l’athlétisme, fait suite à la détection de testostérone et d’EPO dans les échantillons fournis par l’athlète.
Wondemagegn a admis avoir violé les règles antidopage après que les résultats des tests ont révélé la présence de ces substances. Bien qu’un médecin ait affirmé qu’elle avait reçu de l’EPO pour traiter une anémie sévère et une infection rénale, l’unité d’intégrité de l’athlétisme a maintenu la suspension de l’athlète.
Ce cas s’inscrit dans une série d’incidents de dopage dans le monde de la course à pied. Norah Jeruto, championne du monde 2022 du steeple féminin, est actuellement confrontée à une audience pour dopage, tandis que la coureuse kenyane Celestine Chepchirchir a également été suspendue pour trois ans en raison d’un test positif à la testostérone.
Ces cas soulignent l’importance de la lutte antidopage dans le sport et mettent en lumière les efforts continus des organisations sportives pour garantir l’intégrité et l’équité des compétitions. Alors que les athlètes sont tenus de respecter les règles strictes en matière de dopage, ces incidents rappellent également l’importance de l’éducation et du soutien pour garantir une compétition propre et éthique.