Sous la menace de sanctions de l’Agence mondiale antidopage, le Kenya promet de réformer son agence antidopage pour éviter l’exclusion de ses athlètes.
Le Kenya est sous le feu des critiques de l’Agence mondiale antidopage (AMA), qui menace de sanctionner l’instance nationale (Adak) pour non-conformité. Avec 140 athlètes kényans suspendus à ce jour, principalement des coureurs de fond, le pays risque des restrictions sévères, allant jusqu’à l’exclusion de ses sportifs des compétitions internationales et l’impossibilité d’organiser les Championnats du monde d’athlétisme 2029 ou 2031.
Face à cette pression, le président William Ruto a annoncé jeudi sa volonté de réformer l’Adak et « d’injecter du professionnalisme » dans ses opérations. Il a appelé le ministre des Sports à superviser une restructuration complète de l’agence, malgré les efforts déclarés par celle-ci, qui est passée de 400 à 4 000 tests antidopage hors compétition en trois ans. Le délai de mise en conformité accordé par l’AMA expire ce vendredi.
A titre d’exemple, la marathonienne kényane Ruth Chepngetich a marqué les esprits en franchissant la ligne d’arrivée du marathon de Chicago en 2h09’56 », une performance historique et un record du monde explosé. Ruth Chepngetich a été suspendue provisoirement le 17 juillet dernier après un contrôle positif à un diurétique interdit datant de mars. Son record du monde d’octobre 2024 reste toutefois officiellement reconnu, mais relance le débat sur la crédibilité des performances dans la course de fond et les contrôles antidopage dans le pays.
CHEBET DOES IT AGAIN! 🇰🇪 #Paris2024 – 🥇🥇#Tokyo2025 – 🥇🥇
— The Olympic Games (@Olympics) September 20, 2025
HISTORY for Beatrice Chebet, as she takes the women's 5,000m title, to add to her 10,000m gold earlier in the week, just as she did at the Olympics! #WorldAthleticsChamps pic.twitter.com/mNp9eYjPvK



