L’OM pensait se débarrasser rapidement du dossier Azzedine Ounahi. Mais le milieu marocain, revenu d’un prêt réussi au Panathinaïkos, est toujours là. Marseille réclame 12 millions d’euros. Personne ne veut — ou ne peut — s’aligner. Résultat : un feuilleton qui traîne, et qui agace.
Girona a tenté un coup de poker avec une offre à peine croyable : 3 millions… pour la moitié des droits du joueur. Refus sec de la direction marseillaise, qui refuse d’être prise pour un supermarché de fin de soldes. Brighton, de son côté, a l’accord du joueur mais continue de temporiser. Quant au Spartak Moscou, il a été sèchement recalé par Ounahi lui-même.
Pour l’OM, l’équation est simple : vendre, oui, mais pas brader. En attendant une offre digne de ce nom, le club doit gérer un effectif surchargé… et un joueur dont plus personne ne veut vraiment, mais que personne ne peut encore s’offrir. Un classique du mercato à la marseillaise.