C’est désormais officiel : Pierre-Emerick Aubameyang fait son grand retour à l’Olympique de Marseille. Et si le transfert n’a rien coûté à l’OM en indemnité, le véritable coup de théâtre se joue sur un autre terrain : celui du salaire.
Car pour revenir au Vélodrome, l’attaquant gabonais a accepté de diviser par deux sa rémunération. Un sacrifice rare dans le football moderne, d’autant plus impressionnant face aux sommes astronomiques proposées par un club saoudien.
Un come-back… à prix cassé
Auteur de 30 buts lors de la saison 2023-2024 sous le maillot marseillais, Aubameyang avait ensuite tenté l’aventure saoudienne à Al-Qadsiah. Mais malgré un salaire estimé à plus d’un million d’euros brut par mois, l’appel du Vieux-Port s’est révélé plus fort. L’attaquant de 36 ans s’est ainsi engagé pour deux saisons avec l’OM, soit jusqu’en juin 2027.
D’après les révélations du compte bien informé La Tribune OM sur X, l’ex-joueur d’Arsenal et Chelsea percevra désormais environ 350 000 euros bruts mensuels, soit près de 60 % de moins que lors de son premier passage, où il émargeait à plus de 600 000 euros bruts par mois. Un effort colossal dans un marché où les footballeurs sont souvent accusés de privilégier les contrats dorés.
Une fidélité marquée
L’histoire aurait pu être bien différente. Al-Ettifaq, club saoudien soutenu par d’énormes moyens financiers, était entré en concurrence directe avec Marseille. La proposition ? Un contrat aux allures de jackpot. Mais Aubameyang a dit non. Et ce « non » pèse lourd : il représente plus de 8 millions d’euros bruts de manque à gagner sur deux ans, si l’on prend pour base son ancien salaire à Al-Qadsiah.
Ce retour à Marseille est donc loin d’être anodin. Il marque la volonté d’un joueur expérimenté de terminer sa carrière là où il a retrouvé une seconde jeunesse. Et il envoie aussi un message fort dans un football souvent gouverné par les zéros des contrats : oui, il est encore possible de faire passer le cœur avant le compte en banque.
L’OM y gagne sur tous les plans
Avec cette signature, Pablo Longoria réalise un joli coup : un buteur prolifique, expérimenté, aimé des supporters, et sans indemnité de transfert. Financièrement, l’opération est maîtrisée – surtout au vu des efforts consentis par le joueur.
Reste désormais à voir si Aubameyang saura retrouver son efficacité devant les cages. Mais sur le plan de l’image et de l’engagement, le contrat est déjà rempli. À Marseille, l’amour du maillot vient de gagner une nouvelle bataille.
